lundi 27 novembre 2017

L'école des femmes


Auteur: Molière


Editeur: Flammarion


Genre: Théâtre


Pages: 255


Synopsis:


Arnolphe, un riche vieillard, ridicule et jaloux, convaincu que beaucoup d'or et quelques précautions lui permettront de gagner le cœur d'Agnès, sa jeune et jolie pupille... Précautions bien inutiles ! Empêche-t-on une fleur de se tourner vers la lumière ? Enfermée dans la maison de son tuteur, élevée à l'écart des garçons de son âge, maintenue dans l'ignorance des choses de l'amour, Agnès, pourtant, ne peut détourner son regard du garçon qui se promène sous son balcon et lui parle si tendrement... " Le petit chat est mort... " dit Agnès au vieil Arnolphe. Mais l'amour, lui, est bien vivant. Et capable d'instruire rapidement la plus parfaite ingénue. Alors, d'Arnolphe ou d'Agnès, qui sera le plus rusé des deux ?

Avis Personnel:


L'école des femmes est un livre que je dois lire pour mes cours et qui se trouve sur ma liste pour mon oral de français que je passe à la fin de l'année. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de théâtres et j'ai été très contente de me replonger enfin dans une pièce de Molière. C'est encore un carton plein pour cet auteur. J'ai bien aimé cette pièce.

J'ai trouvé ce livre riche, fort et percutant. Les personnages d'Agnès et d'Arnolphe sont touchants parce qu'ils évoluent.  En effet, sont très touchants parce que l'un comme l'autre ont un côté un peu innocent même si ils ont l'impression d'en savoir suffisamment. Je ne trouve pas qu'Agnès soit bête, je pense plutôt qu'elle est naïve et qu'elle est un peu restée une enfant. Le vieil homme se rend compte qu'il ne maîtrise rien et qu'avoir tout mis en œuvre pour rendre sa future épouse bête ne change rien à l'affaire du mari trompé. Je dirais qu'Arnolphe comprend enfin qu'on ne peut pas obliger une personne à suivre un destin si elle si oppose. Néanmoins, j'ai eu un bémol sur ce personnage. Sa hantise d'être cocu est une obsession chez lui, elle en devient maladive. Durant toute la pièce, il se répète encore et encore sur ce fait. 

Quant au personnage d'Horace, je ne l'ai pas particulièrement aimé sans pour autant le détester. Au final, de mon point de vue, le sot de l'histoire, c'est Horace. Il est beaucoup plus sot qu'Agnès car celle-ci trouve bien vite des solutions pour rester en contact avec lui. Horace est sot car il ne parle à personne de son aventure sauf à Arnolphe et il se demande toujours pourquoi ses plans échouent. Il est incapable de comprendre le lien entre le vieil homme et son amante qui est évident. Il n'est pas du tout bon observateur puisqu'il ne remarque même pas l'étrange comportement de celui-ci. Néanmoins, Horace n'a pas grande utilité dans la critique mais sa présence est obligatoire pour la comédie. Molière fait de lui un accessoire dont il se sert à sa guise pour servir son propos.

Le personnage de Chrysalde a le rôle de l'honnête homme.  Il cherche durant toute la pièce à ramener Arnolphe à la raison car son obsession de cocuage finira par le rendre dingue. Je trouve que dès que Chrysalde s'exprime, il y a tout de suite un point de vue sur les femmes avec de la réflexion assez poussée. Comparativement à Arnolphe, je dirai qu'il est plus ouvert sur ce sujet et qu'il fait de la femme est une personne à peu prés égale à l'homme et non un "robot" où l'homme est au commande et décide de plus ou moins chaque action.

En Bref:

Les +:
-Les personnages d'Agnès et de Chrysalde
-La critique de la femme

Les-:
-L'obsession d'être cocu d'Arnolphe
-La sottise d'Horace 

Une pièce de Molière très sympathique à lire avec une  couverture qui ouvre l'appétit pour la gourmande que je suis.  De très bons personnages que j'ai beaucoup apprécié et aux caractères très plaisant. Néanmoins, certains traits de caractère d'Horace et d'Arnolphe m'ont un peu énervé et était selon moi assez répétitif.

⭐⭐⭐ /5


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